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son sprint, Scÿlbel serra la bandoulière pour que son sac lui colle au dos. Qu'il cesse de la gêner.
ggLe reste de l'équipe arrivait dans la ruelle alors que la fugitive longeait une benne à ordures.
ggCoups de feu. Qui retentirent jusqu'au ciel. Les balles sifflèrent.
ggIls avaient autorisation de tirer. C'était pas bon. Du tout.
ggL'une atterrit dans le mur, l'autre dans le métal de la benne. Scÿlbel prit la rue perpendiculaire, plus large. Plus peuplée. Ils ne tireraient pas.
ggMais, sous les enseignes des magasins, les gens la gênaient pour avancer. Elle slalomait entre certains, en bousculait d'autres en repartant sous les insultes. Elle ne se retournait pas. Perte de temps. Ils étaient derrière elle. Mais ils la rattrapaient. Ils n'avaient pas le poids du sac dans leur dos et on s'écartait sur leur passage. Ils allaient la rattraper.
ggUne solution.
ggUn moment d'hésitation. Et elle se détourna. Son pied tomba du béton du trottoir sur le bitume de la route.
ggElle traversa.
ggSur son passage, les voitures freinèrent, les pneus crissèrent en laissant des traces noires sur le goudron et les klaxons couvrirent les hurlements des conducteurs.
ggSa main claqua contre un capot. Scÿlbel risqua un coup d’œil en arrière. Les flics la suivaient. Ils avaient hésité, une seconde qui lui avait redonné un peu d'avance, mais ils étaient toujours là . Une déflagration s'éleva. Suivie de cris, de pleurs et de panique.
gg« Couchez-vous ! »
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