Steve Ryges

Auteur et rédacteur web

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Dans la brume, elle attendait

Oeuvre protégée par des droits d'auteur

puis, vous avez vu sa carrure ? C'est pas un gars comme ça qui pourrait défoncer une porte.

gg– Faut pas se fier aux apparences, lâcha Scÿlbel entre les dents.

gg– Hein ?

gg– Merci. Pour tout.

gg– Laissez-moi le dossier. J'irai le ranger. »

ggElle s'exécuta rapidement, récupéra ses affaires, les copies, et repris le chemin du retour. Il fallait qu'elle rende la voiture à Sills avant qu'il parte.

ggSur la route, entre les arbres qui défilaient, Scÿlbel songea à l'enquête. En apparence, aucun indice ne pouvait la faire avancer. Ce n'était pas pour rien que deux équipes s'y étaient cassé le nez avant elle. Mais il y avait un élément qu'elle seule pouvait connaître. Et c'était pour ça qu'on l'avait conduite ici : l'agresseur n'était pas humain. Personne n'aurait pu entrer dans cette villa sans laisser aucune trace. Les fenêtres accessibles restaient constamment fermées et la famille n'aérait que lorsqu'elle se trouvait dans la pièce en question. Une paranoïa qui s'était développée au fil des ans dans la tête du vieil homme. Il l'avait admis lui-même, c'était écrit dans le rapport.

ggLe kidnappeur avait pu entrer dans la maison sans se faire remarquer et partir sans laisser de traces. Hormis les quelques poils et la porte qu'il avait défoncée. Volontairement.

ggPourquoi ?

ggC'était un indice délibérément laissé sur place par l'individu, dans le but de… dans quel but ? Pourquoi l'agresseur se serait-il introduit dans la demeure des textesousdroitsdauteur



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